4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 14:58

Bebarock by Célia

Dessin par Célia.

Voilà déjà un an que je pose ça et là face aux objectifs de plusieurs artistes photographes. Entre Paris et la Belgique, mon expérience de modèle m'aura permis d'appréhender mes émotions, d'apprivoiser mon corps de femme et surtout, j'ai pu découvrir à travers chaque univers photographique et ce quel que soit le style, les inspirations certaines que possède chaque artiste : période historique, mouvement artistique, influence littéraire, courant musical,  signature cinématographique... Ainsi, lors des précieux échanges que j'ai pu avoir avec les photographes, derrière leurs talents incontestables et propres à eux-mêmes,  tous m'ont permis de voyager à travers le temps, les tendances artistiques qui les imprègnent et qui m'imprègnent notamment là où je mets un point d'honneur à collaborer avec des artistes qui me "parlent" et qui m'en apprendront plus sur l'Art en général et sur moi-même.

De la Black Panther portant fièrement son béret à l'amatrice de Hip Hop, de l'aventurière qui part en Urbex à mon insatiable besoin de liberté, de mes douleurs mises en images à mes revendications, dans mon univers sombre, la femme, l'humain que je suis, flirte tantôt avec Robert Doisneau, Nan Goldin, Aimé Césaire, Gainsbourg, Simone de Beauvoir, George Sand, Angela Davis, Marilyn Manson, Wu Tang Clan... Une vie riche que je mène  aujourd'hui grâce à toutes les influences des artistes photographes avec lesquels je travaille.

Dans ce petit parcours qui poursuit son petit bout de chemin, il me fallait revenir à une source essentielle pour compléter ma vie passionnante de modèle mais surtout, pour comprendre l'essence même de la création artistique. J'ai donc postulé dans une Ecole d'Art pour poser en tant que modèle vivante. 

 

Qu'est-ce qu'un modèle vivant ?

En Art, qu'il s'agisse de photographie, de dessin, de sculpture ou de peinture, des modèles sont parfois employés dans le cadre de l'enseignement. Le modèle dit-vivant pose face à l'artiste (notamment en école de beaux-arts ou d'arts plastiques) afin de permettre à celui-ci de réaliser l'oeuvre ou l'étude du corps humain.

 

Cette première expérience :

Arrivée en salle de classe, (classe assez petite pour y percevoir distinctement cette vingtaine d'élèves en prépa), j'ai été chaleureusement et très sérieusement accueillie par la professeure qui m'indique en premier lieu le paravent où j'allais devoir oublier mes vêtements l'espace de deux heures pour permettre aux élèves de reproduire mon corps sur papier, les poses et les parties du corps qu'ils allaient scruter pendant le cours. Scruter oui... Autant vous dire qu'il ne me fallait pas être gênée par ces jeunes paires d'yeux concentrés sur moi.

Des regards qui ne m'ont absolument pas contrarié car je sais qu'elle est ma démarche et j'y crois. Ce que j'appréhendais le plus, c'était la durée pendant laquelle il me fallait coûte que coûte garder une pause, d'autant plus que je suis payée pour cette mission. Deux heures cela peut sembler long mais durant le cours, les appréciations de la professeure sur les réalisations de ses élèves, le bruit des crayons, celui du chauffage d'appoint juste à mes pieds et les regards alternés des élèves sur la "modèle vivante" , ont rythmé chacune de mes respirations, aussi étais-je sans doute tout autant concentrée. Néanmoins j'ai eu la chance d'avoir plusieurs pauses et plusieurs poses, ce qui a permis d'alléger la sensation d'engourdissement des membres.

 

A la fin du cours, je repars avec certains dessins, conquise parfois, surprise souvent... Une fabuleuse expérience que je dois renouveler très bientôt. Affaire à suivre... 

Bebarock by Calorine

Dessin par Calorine

 

Bebarock by Mégane

Dessin par Mégane.

 

Bebarock

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 11:30
Lever le voile...

   Voilà plus de 6 ans que mon aventure a commencé avec vous. De mes rares coups de gueule à mes fréquentes futilités, de mes 28 ans à mes 34 ans aujourd'hui, je vous aurais aussi conté les méandres de ma vie de mère et de femme avec franchise, néanmoins sous la pudeur de l'anonymat. Se montrer sur la toile, la manière d'appréhender son image, doit être à mon sens une décision mûrement réfléchie. C'est donc après six années de réflexions, six années pendant lesquelles ma vie a changé du tout au tout (en partie grâce à vous) et six années de mails où vous m'avez gentiment demandé à quoi ressemblait celle qui se cachait derrière "Be BaRocK", que j'ai décidé de lever le voile et de me mettre à nu, acceptant désormais ainsi de vous dévoiler mes douleurs, mes peurs, mes chagrins, mes forces, mes contradictions, mes éternels combats contre moi-même et mon combat ultime pour la liberté des femmes tout autant que pour ma propre liberté. 

 

 

   Afin de tourner cette page et d'en ouvrir une toute nouvelle avec vous, j'ai tenu à m'entourer des meilleurs. J'avais vraiment envie de faire ressortir mes émotions, mes revendications et lorsque j'ai fait la rencontre de Pixboard (dont je vous avais parlé ici), j'ai tout de suite su que c'était lui, l'homme de ma "transition" et de mon image, mais aussi celui avec lequel je nourris aujourd'hui un tas de projets.

 

   Accompagnée de Pixboard,  VLR, notamment artiste photographe et de Pika Lilli, une jeune modèle fantastique dont je vous parlerais très bientôt, je me suis rendue dans un lieu qui m'était inconnu, tant je voulais me retrouver face à moi-même et face à mes émotions pour mieux me livrer à vous.

Une expérience qui fut bien compliquée au départ : la robe, les talons... tout ça.. c'était tellement superficiel, ça n'était tellement pas moi dans le fond, que quand je regardais VLR dans les yeux qui me disait : "Allez Beba... c'est de toi dont il s'agit, de tes douleurs et de tes forces, le reste n'a aucune importance", alors j'ai tout oublié, les jugements, les regards, les aprioris, qui de toute façon n'ont plus de place dans ma vie et encore moins lors de la séance photos.

 

   Entre la présence charismatique et expérimentée de Pika, le flair et le talent indiscutable de Pixboard, la complicité et la confiance que VLR a su établir comme s'il me connaissait depuis toujours et avec ce pouvoir qu'ont les deux artistes de faire ressortir et de capturer les féminités les plus réelles, les sentiments les plus profonds, les plus intimes, les plus violents... c'est juste un bout de ma vie que j'ai laissé échapper lors de cette séance en Urbex, au milieu des fantômes qui y subsistent déjà. 

 

 Des sentiments que je partage avec vous librement aujourd'hui et très bientôt, je vous ferai part d'autres images capturées.

 

 

Black Panther Party Woman Bebarock by Pixboard.

Photo par Pixboard.

 

 

 

Bebarock by Pixboard

Photo par Pixboard.

 

 

 

 

Bebarock by Vincent Monochrome

Photo par VLR.

 

 

 

 

Bebarock by Vincent Monochrome

Photo par VLR.

 

 

 

 

Bebarock by Vincent Monochrome

Photo par VLR.

 

 

 

 

Bebarock by Vincent Monochrome

Photo par VLR.

 

 

 

 

Bebarock - Vincent Monochrome - Pixboard - Pika Lilli

L'équipe du jour.

 

 

 

 

Bebarock - Vincent Monochrome - Pixboard - Pika Lilli

De gauche à droite : Bebarock, VLR, Pixboard, Pika Lilli.

 

My tattoo by U-MAN ARTMonsieur.LION.

 

 

Bebarock

 

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 18:37

 

Angelina Jolie

 

Tout comme pour le crêpage de chignon, je me suis demandée si l'action de médire ou d'alimenter des commérages n'est pas à 80% une pathologie féminine. Inutile de me siffler ou de m'envoyer vos "Bouhhh!!!" les filles, l'école de la vie m'en aura suffisamment appris pour savoir que quel que soit notre statut, activité ou réseau social, nous finissons par dire tout haut ce que nous pensons tout bas ou par répandre tous bas ce que nous ne pensons même pas, dans une démarche qui vise à faire du mal, à se faire du bien, ou par pure pulsion manipulatoire. La question n'est donc plus de savoir si le fléau sévit chez nous, mais plutôt de comprendre pourquoi... 

 

 

Ton défaut qui fera de moi une femme un peu plus parfaite...

Pointer du doigt les défauts de l'autre et appuyer dessus comme une pustule remplie de pus prêt à exploser (dégueu hein...), c'est nier ses propres problèmes d'acné. Tout un art qui détourne malicieusement le regard de ses complexes les plus intimes.

Bree Van de Kamp

Pire encore, prendre du plaisir à critiquer l'autre sans pitié dans une autosuffisance proche du complexe de supériorité : "Je pense que tu es plus nulle, donc je suis la meilleure..."

Seulement voilà, personne n'est parfait, et quand les faiblesses des unes font la force des autres, les faiblesses des unes les rongent tellement de l'intérieur qu'elles se sentent obligées de bouffer les autres...

 

 

Manque de confiance ?

Le manque de confiance en soi pourrait donc être l'une des raisons de cette calamité-dite "langue de pupute", ou le besoin obsessionnel d'être parfaite en toutes circonstances. Prenons un miroir par exemple, on s'y voit soi-même avec nos charmes et nos défauts, avant de se focaliser sur le moindre défaut. Ces mêmes défauts fictics ou bien réels qui peuvent passer complètement inaperçus au regard d'autrui se dissimulent malheureusement derrière un comportement d'aigritude redondant qui ne tolère aucun défaut, car encore faudrait-il accepter ses défauts pour percevoir ses qualités.

 

 

Moi jalouse ?

On dit des femmes qu'elles sont d'éternelles rivales. D'ailleurs tout notre fashion-system est alimenté par la jalousie : s'exposer sous son meilleure profil avec les meilleurs outils derniers cris. Ce cercle vicieux aurait sans doute pu rester futile s'il s'en tenait aux apparences mais il tournoie malheureusement dans tous les domaines et dans tous les milieux.

Je ne suis pas jalouse !


Ainsi les collègues de bureau, les mamans de l'école, les cousines et les copines ne se livrent pas seulement une modesque guéguerre sans merci, mais ouvrent la porte à moult compétitions stupides et incompréhensibles à l'oeil masculin souvent pris dans la tornade:

- Mais tu n'vois pas qu'elle fait ça pour me faire chier ?!

- Hein, quoi ? Heu... oui oui chérie..."

 


Avec moi ou contre moi !

Et ça, ça commence tout petit ! Les garçons jouent entre eux, forment des groupes, tandis que les filles jouent entre elles et forment des clans. Je le vois bien dans l'école de ma fille tout comme je l'ai vécu moi-même à l'école. Les garçons peuvent se battre puis on en parle plus, les filles jacassent et se pourrissent l'existence ! Les "Tu veux jouer avec moi ?" se poursuivent en "Toi, tu joues pas avec moi !" pour finir en tribus féroces au collège et au lycée.

Un comportement qui se développe avec l'âge, dans une maturation sexuelle qui s'approprie l'autre et l'autorise à arborer les mêmes codes comportementaux que lui, là où le moindre écart est perçu comme de la trahison. Mais une fois adulte, ces crises pourtant propres à l'adolescente ne tolèrent pas non plus que vous soyez l'amie de leurs ennemies. 

 

 

C'est de la faute aux hommes ?

Notre société est misogyne ? Ok, mais qui sont les misogynes ? L'union fait la force mais nous ne sommes pas tout à fait solidaires ! Une jolie femme compétente a bien plus de chance d'être employée par un patron que celle qui sera moins jolie. D'une autre point de vue tout à fait objectif, une jolie femme compétente a moins de chance d'être employée par une patronne que celle qui sera moins jolie. Eh oui... le regard des hommes ne nous est pas suffisamment indifférent pour accepter que ceux-ci voient l'autre plutôt que nous, aussi nous établissons des comparaisons d'emblée dans une perpétuelle compétition sexuelle où la séduction devient l'arme fatale de la réussite. Du coup, le jour où une potentielle rivalité débarque au coeur d'une niche majoritairement régie par les hommes, tous les coups sont permis pour éradiquer la concurrence. Si si, de même que les hommes peuvent manipuler pour assouvir leur propre plaisir primitif dominatoire, les femmes se complaisent à vouloir rester leurs exclusivités en manipulant à leur tour... Peut-être serait-il temps de changer notre fusil d'épaule, non ?

 

Bebarock

 

 

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 10:18

 

Arthur Elgort

 

Je trouve que les photos des magazines nous apprennent trop peu à nous aimer, que les clichés sponsorisés sont trop souvent si lisses, si parfaits, si artificiels, qu'ils idéalisent dans le mauvais sens la féminité, et qu'ils provoquent par conséquence des complexes qui n'ont pas lieu d'être pour nous renvoyer à des objectifs de beauté irrationnels. 


Mais parmi tous les photographes qui capturent les femmes, Arthur Elgort révèle les beautés de façon si authentiques et l'on s'y retrouve tellement plus, que j'ai souhaité partager avec vous en ce jour de Saint-Valentin où l'on célèbre l'amour bien plus que les amoureux, la magie que dégage chacun de ses clichés.


Célèbre et reconnu pour ses multiples collaborations avec le magazine Vogue, Arthur Elgort ne se contente pas de photographier. Mannequins, danseuses, célébrités... la femme selon Arthur est plus que sublimée sous son objectif qui capture les beautés et les instants, avant de libérer plutôt que d'emprisonner. La femme redevient alors femme, semble assumer ses humeurs et ses émotions, reprend son réel pouvoir de séduction, là où l'artiste exacerbe l'évidence...

Je vous laisse en images et en émotions.

 

 Arthur Elgort

 Arthur Elgort

Arthur ElgortArthur ElgortArthur Elgort

Arthur ElgortArthur ElgortArthur ElgortArthur ElgortArthur ElgortArthur ElgortArthur ElgortArthur ElgortArthur Elgort

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Arthur Elgort Arthur ElgortArthur Elgort

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Arthur ElgortArthur Elgort

Bebarock

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 17:00

 

Le voile : deux poids deux mesures ?

 

 

C'est difficile d'aborder le sujet du voile tout en restant objectif. Mon avis ne compte pas hein, tout le monde s'en fout, mais chaque avis compte si l'on se sent citoyen alors je partage le mien.

Lorsque Diam's a fait son come-back autobiographique, je me suis dis : "merde, sa réussite et sa liberté de femme dans un milieu pourtant macho s'achèvent donc ainsi, cachées derrière le voile". J'ai porté un jugement oui, c'est nul, alors je n'ai pas voulu donner mes impressions à vif, car négatives, en dépit du parcours, des révélations touchantes de la chanteuse et de son tout nouveau sourire...

Le voile : deux poids deux mesures ?


Est-il si inconcevable qu'une femme puisse trouver son bonheur autrement que dans le moule que nous préétablissons ? Je pense avant tout au droit de la femme d'être libre. Aussi se cacher les cheveux derrière un voile ne m'a jamais choqué, mais le corps, le visage... mince... au nom d'une religion, ça me dépasse. 

Attention, je critique je critique mais... c'est parce que je ne saisis pas, sauf quand je pense justement à cette liberté de porter le voile. Cependant, comment se persuader que toutes les femmes voilées en France portent le voile par choix, par liberté ?


La ségrégation est vite faite, surtout face à une femme intégralement voilée, d'une part parce qu'on ne voit pas son visage, d'autre part parce que l'on s'imagine un mode de vie si différent du notre !  A cette réflexion, je prends du recul et mon agacement se transforme en respect. Un respect qui serait total  s'il n'existait pas au-dessus de ce même voile le spectre d'une domination masculine sur sa gent féminine... 

 

Et... ce respect là,  il n'existe pas forcément pour moi, derrière mes quelques tattoos et ma robe moulante quand je passe devant un musulman. Je veux respecter le voile, je dois respecter le voile, mais si demain je devais partir vivre dans un pays musulman, je ne m'exhiberai pas en mini-jupe ou avec un crucifix (qui plus est à l'envers) autour cou comme à Paris, par respect pour un peuple, pour une culture... et par crainte aussi...  La liberté évoquée et revendiquée connaitrait donc ses limites ? 

 

Bebarock

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 09:04

 

 Pervers narcissiques : il n'y a pas que la violence physique...

 

Une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de conjoint (ou ex-conjoint).

Coup de poing, gifle, viol conjugal... s'il est plus "facile" de dénoncer les violences physiques, il est bien plus compliqué de prouver les actes de violences psychologiques : humiliations, intimidations, chantages, menaces, harcèlement... Dans un routine qui s'installe, la conjointe (ou conjoint) devient alors un souffre-douleur moral et affectif, dont les cicatrices sont à première vue indécelables.

La violence psychologique sévirait au sein d'un couple sur huit, un mal qui ne date pourtant pas d'aujourd'hui et qui conduit parfois à la dépendance affective, souvent à la dépression, pire, au suicide, mais sur lequel pendant trop longtemps les victimes chosifiées n'ont pas su mettre des mots.


Les pervers narcissiques

Cette semaine, Le Nouvel Observateur consacre un dossier sur les pervers narcissiques : 

- Pervers narcissiques : enquêtes sur ces manipulateurs de l'amour

- Pervers narcissiques : "Tu te retrouves K.O sans comprendre"

- Pervers narcissique : 20 pistes pour les reconnaître

- Pervers narcissiques : "La meilleur protection, c'est la fuite"


Manipulateurs, les pervers narcissiques absorbent toute votre confiance en vous, vous tuent de l'intérieur. Ils séduisent dans un premier temps leur "proie", puis contrôlent dans une relation perverse de dominant à dominé, de "j'ai toujours raison et tu as toujours tort", de "je suis bien et tu es nulle", de "je suis mal donc tu dois avoir mal"...

 Pervers narcissiques :

Credit image : Le Nouvel Observateur


La violence psycholgique

Les disputes et engueulades, tous les couples y passent. On ne se privera sans doute pas de traiter son conjoint de tous les noms d'oiseaux dans un "consentement mutuel" lors d'une dispute,  pour mieux se réconcilier par la suite, ou pas. De même, il nous arrive souvent de bouder les choix de l'autre, de ne pas être d'accord avec le choix d'une robe courte ou d'une affreuse cravate, de jalouser la collègue de votre mari, ou le meilleur pote de votre femme. Qui n'a jamais dans de gros moment de doutes, chercher dans le téléphone portable de son conjoint ? Ou casser une assiette sous la colère ? 

Là est toute la complexité de la violence psychologique, d'où la difficulté de mettre en application la loi. Le pervers narcissique emprunte une conduite à priori banale dans les aléas de la vie de couple, mais décuplée, pervertie, calculée, diabolique, dans le seul but de tout contrôler et de s'approprier la vie son partenaire, pouvant même aller jusqu'à la victimisation pour le faire culpabiliser. Les véritables victimes peuvent  alors rentrer dans un engrenage, banaliser les actes de leur bourreau, et normaliser dans une généralité : "Tous les couples passent par des moment difficiles"


Mais l'humiliation en public ou pas, les insultes et injures redondantes, l'acharnement et les comportements grossiers qui visent à rabaisser le conjoint,  imposer ses choix vestimentaires, alimentaires, donner des ordres et interdire l'autre de sortir ou de fréquenter ses propres amis et sa famille, menacer de tuer ou de se tuer, tout casser, frapper dans les murs et les portes pour intimider le conjoint, sont des actes tout aussi pénalisables même si moins décelables que la violence physique (voir violencequefaire.ch).

 

"Tes bonne à rien", "Si tu pars je te tue, je tue les enfants, ou je me tue", "Je t"interdis de voir tes amis"... La jalousie maladive et le comportement possessif, agressif et humiliant qui vise à garder tout contrôle sur le partenaire et à broyer l'intégrité, ne doit pas être confondu avec une quelconque démonstration d'amour. 

 

Bebarock


 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 14:13

 

 

 

On ne saurait compter les nombreuses qualités des femmes. Mais derrière leur beauté intérieure et extérieure, s'il est un défaut qui perce à jour leurs véritables tempéraments, c'est l'aptitude universelle à se crêper le chignon. Pas simple d'avoir un avis objectif là-dessus, j'ai alors demandé à l'Homme ce qu'il en pensait : "Bah... tu sais ma puce... c'est pas que mais... je préfère 10 fois me battre contre 10 hommes plutôt que de me prendre le chou avec 1 gonzesse ! Pis... entre vous... vous êtes de vraies pourritures !"

J'avoue que cette vision très mathématique des choses m'a un peu cloué le bec...


Par amour, au boulot, entre copines, et même sur la toile, pour tout et pour rien, c'est vrai que lorsque les femmes décident de s'inter-pourrir la vie, on assiste alors à un combat de poulettes qui ferait déserter n'importe quelle arène de coqs.


Il faut dire que la société ne nous laisse pas le choix ! Si notre combativité fait la fierté de notre Histoire, notre esprit combatif a fait sans doute de nous de perpétuelles rivales. Et alors que moult qualités et mérites nous sont d'emblée attribués, ces mêmes qualités et mérites que l'on souhaite conserver et voir évoluer finissent en bombes à retardement au risque de tomber dans un sordide qui nuit gravement au statut très délicat et féminin de la gent féminine.

Si si,  on se prend souvent la tête pour tout et n'importe quoi, et parfois pour des raisons aussi futiles qu'inutiles, et tous les lieux et domaines sont sujets aux rivalités... 

 

Soyons franches : On aime bien être la boss mais on préfère un patron plutôt qu'une patronne, on n'aime pas trop la meilleure amie de son mec mais on aime le mec de sa meilleure amie, on critique le vernis à ongles rose pétasse de notre collègue pour partir en quête du même coloris à Sephora, nous savons être solidaires mais aussi de véritables commères... 

Bebarock


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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 12:06

  

 

Hier c'était la journée de la jupe . Outre les "clans" qui se sont formés  ( jupe or not jupe ? ) , la mobilisation à l'occasion  de la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes s'est faite d'un seul coeur  : Sur les blogs , dans les rues , ou encore  au Palais de TokyoClaire Chazal , Sophie Marceau et bien d'autres femmes connues ont vendu leur jupe aux enchères pour aider les femmes victimes de violences à se reconstruire .

 

Comme pour chaque journée lié  à une lutte  ( Téléthon , Sidaction.... )  ce qui frappe le plus ( sans mauvais jeu de mot ) , ce sont les chiffres . Et  là , en l'occurence , les constats sont douloureux

 

 

Vous sentiez-vous concernées ?  Parce que s'il nous semble naturel de s'insurger contre les violences faites aux femmes , parfois  on ne se sent vraiment concerné que lorsque ça nous arrive à nous ou à nos proches .

 

Alors les chiffres dont on "ignore" l'existence tout au long de l'année  jaillissent en pleine figure . Et là on se dit , ça pourrait  être notre voisine de palier , notre cousine , notre meilleure amie , nous...un jour , ou notre fille demain ....

 

 

  Si ça t'intéresse : "Mon mec est un salaud"

Bebarock

 

 

 

 

 

 

 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 09:19

Depuis le tout début , les femmes sont accusées d'être responsables des maux de l'humanité . Si Eve n'avait pas cédé à la voix mielleuse du serpent aux allures phalliques , nous viverions encore sur "l'île de la tentation" .

Alors c'est tout à fait normal qu'aujourd'hui le sexe faible doive lutter pour avoir le même salaire que les hommes , pire encore , doive se battre pour sauver son corps sale et infidèle de la lapidation . 

 

  (Je sais , comparaison anachronique et inutile , mais pas plus malsaine que les débats essentiels encore et toujours générés par l'essence même de nos vagins ... )

Et lorsque la lutte ne se conjugue pas au masculin , elle soulève discrimination-voire déshumanisation , de celles qui donnent la vie ( rien que ça ... ) .

 

 

Tous humains sommes-nous , tous égaux ...foutaise !

La polygamie est relative à la culture , la polyandrie reste rare . Un libertin  est joliment traité bourreau des coeurs  , et une libertine reste une cochonne ....

D'ailleurs , la pire insulte qu'on puisse faire à une femme c'est de la  traiter de  s.....pe , et le pire affront qu'on puisse faire à un homme c'est de le traiter de fils de p..te ou de cocu ....Encore nous les responsables ...

 

 

Mais si biensûr ! La femme , le sexe , et la religion sont intimement liés , comme la vertueuse ambition de "se marier en blanc" est encore hypocritement ancrer dans les us et coutumes des religions qui s'intéressent vicieusement à  l'hymen de la vieille-fille de 30 ans , devenue carriériste par nécessité .

Bah oui parce que , une femme qui s'occupe de ses enfants et de son mari à temps plein et une bonne épouse , une femme qui travaille et qui s'occupe de son mari et de ses enfant est courageuse , et une femme n'a pas le temps de fonder une famille est une carriériste .

 

 

Merde ! Et si le Pape était une femme ?

Peut être qu'elle au moins , ne resterait pas "frigide" devant l'épouvantable passé (présent et futur ) des "catacombes" sexuelles des prêtres ?

 

 

Comment ? Puis quoi encore !!!

La femme reste le sexe faible à affaiblir et à recadrer grâce à la Grâce des Livres "saints" . Alors les "lois" imposées par ceux-ci s'appliquent aux hommes comme aux femmes ....

   

 

 

 

....mais plus aux femmes qu'aux hommes .

 

 

 

 

 

 

Et si Dieu était une femme ?

 Naaaaan !!!! Si Dieu était une femme , elle ne laisserait certainement pas les hommes rédiger les Livres "saints" . Des hommes  qui ont eu et qui ont encore , peur des femmes ...

 

  Bebarock

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 07:01

  

 

Le 11 mai prochain  , les députés examineront  une proposition de résolution "sur l'attachement au respect des valeurs républicaines", première étape avant l'examen d'une loi sur l'interdiction totale du voile intégral :

  "Les pratiques radicales attentatoires à la dignité et à l'égalité entre les hommes et les femmes, parmi lesquelles le port d'un voile intégral, sont contraires aux valeurs de la République" 

 

Difficile d'aborder un tel sujet sans avis préconçu :

-Respecter les us et coutumes d'une religion sans heurter l'essence même de la démocratie .

-Respecter les us et coutumes d'une religion dans un pays dit laïque .

 

Parce que parfois , laïcité et démocratie ne font pas du tout bon ménage : Si certains évoquent la laïcité pour faire interdire le voile dans les écoles par exemple , les autres évoquent la démocratie pour faire valoir leur droit de porter le voile où ils le veulent , et quand ils le veulent .

 

De même ,  si certains évoquent la démocratie  pour ne pas travailler le jour de  Pâques , d'autres évoquent la laïcité pour ne pas "subir"  la crèche de Noël à chaque fin d'année dans les établissements scolaires  ...

 

Une cohabitation qui semble parfois compliquée , surtout quand on s'appuie sur les fondements de notre société .

Mais voilà , le serpent arrête net de se mordre la queue quand on parle des Droits de l'Homme .

 

Parce que  aujourd'hui , pendant que la plus part d'entre nous prennent la pilule et se dandinent dans le dernier jegging  à la mode sans se soucier de ce qu'en  pensera Dieu ,  notre conjoint , ou nos cousins  ,    environ 2000 femmes en France portent la burqa .

Une burqa qui parfois cache le regard jusqu'au bout des doigts .

 

 

Soit . La véritable question aujourd'hui n'est pas : Pourquoi ces femmes portent-elles  la burqa ,  mais plutôt :

Ont-elle fait pleinement le choix de porter le voile intégrale ? Et si oui , doit-on légiférer sur un choix qui leur est propre ? 

 

De même , comment être sûr qu'elles ont délibérément choisi de suivre cette doctrine ?

Mais aussi  :   Un conjoint , une religion ,  ont- ils le droit de "légiférer" sur un corps qui ne leur appartient pas ?

 

 

Bebarock

 

 

  

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"STIGMATES"

par

Loïc Guston

Be BaRocK by Loïc Guston / Photographie / Stigmates / Exposition / Mellyza Pineau / Melyssa Pineau

 

 

News

"Le Secret"
LeTroisièmeOeil
Be BaRocK  by Philippe Des Francs Muriers
Model / Photography / French / Inked / Melanin / Women / Black woman / Be Barock / Bebabrock

 

Festivités
#Pseudechis
Be BaRocK  by Yes Photographies
Model / Photography / French / Nude Art / Inked / Melanin / Women / Black woman / Be Barock / Bebabrock

 

"Unbewusste"
#LaPossédée...
Be BaRocK  by Ornicar Photographie

 

Model / Photography / French / Nude Art / Inked / Melanin / Women / Black woman / Be Barock / Bebabrock

LA FOI

Be BaRocK  by Elfe Photographie

Be BaRocK  "Erzulie Dant

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Be Barock

 

     

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