Le problème avec les tattoos, c'est qu'une fois lancé dans l'aventure il y a de fortes chances que l'on ne puisse plus s'arrêter. L'autre problème non négligeable, c'est qu'il faut enfouir toute impulsivité au risque d'être complètement ringards quelques années après la masse de demandes similaires chez le tatoueur.
Après avoir été encrée pour la 4ème fois au printemps dernier, et avec la nulle intention de m'arrêter, je me demande à présent quelle partie de mon corps sera la prochaine victime et surtout, que vais-je bien pouvoir lui infliger...
Des questions que je ne me suis jamais posée auparavant, parce que jusque là bien plus qu'une coquetterie, il s'agissait pour moi d'un brave et réel besoin d'extériorisation et d'expression.
Dire que le tatouage sera un jour démodé, je ne pense pas. Vieux de milliers d'années aujourd'hui il se démocratise c'est vrai, aussi il y a de moins en moins d'exception à cette nouvelle règle de l'encre, mais vieillir avec ses tattoos ça n'est pas grave s'ils racontent ponctuellement des épreuves, des joies, des évènements, des amours, des envies et des passions... Ils se fripent (je sais c'est glauque) au fil du temps mais mûrissent aussi en même temps que nous. Par contre, vieillir avec des inscriptions ou des images que l'on s'approprie pour suivre les tendances, ça me rappelle l'unanime dauphin d'antan... (brrrr !!!)
Et c'est là qu'intervient mon "cogitum... cogitum" (comme dirait Omar à Fred) qui voudrait faire taire cette pulsion nœud-nœud qui me démange depuis quelques semaines.
Crédits photos : http://weheartit.com/
Bebarock