La lapidation, du latin lapis (pierre), donnant le verbe lapidare, littéralement « tuer à coups de pierres » est une forme d' exécution, couramment utilisée à l'époque pré-chrétienne dans tout le bassin méditerranéen. Il s'agit de la seule méthode d'exécution par torture physique encore employée légalement au xxie siècle dans certains pays à majorité musulmane. (sources : Wikipédia)
Nulle intention ici de faire de la propagande anti-religion ou anti-coutumes, ni même d'opposer les cultures . Mais dans cette démarche évolutive quasi-universelle de la conscience vis-à-vis de la condition humaine, non, je ne comprends pas que l'on puisse encore pratiquer la lapidation, que l'on puisse lier torture et mort sous le langage d'une pseudo morale à deux balles ou d'une justice.
Aucune justice n'est parfaite, et la rage des mots dépasse souvent la pensée (ou pas), notamment lorsque les psychiatres (aussi à deux balles) valident la liberté des malades sexuels qui s'en prennent à nos enfants.
Mais comment peut-on pointer du doigt et de la pierre un(e) prétendu(e) criminel(le), et endosser le rôle du criminel à son tour pour faire sa loi au nom d'une religion, d'un mythe, ou d'une conviction ?
Sakineh Mohammadi Ashtiani en prison (à Tabriz) depuis plus de 6 ans, passible à la peine de mort car suspectée d'adultère et de complicité de meurtre...
Où est la satisfaction d'avoir rendu justice lorsque du prolongement de son bras, se projette à plusieurs reprises l'inhumanité d'infliger supplice et atrocité ? Qui plus est pour des raisons souvent liées au sexe ou à l'amour, comme si les jouissances non-conformes à certains rites sont d'apocalyptiques fautes génocidaires ?
Du'a Khalil Aswad (non musulmane), lapidée à mort à 17 ans à la demande de son oncle parce qu'elle était tombée amoureuse d'un musulman.
De notre point de vue très éloigné certes, on se révolte, on se mobilise, on ne saisi pas cette approche moralisatrice qui se veut loi, et on ne peut pas, on ne veut pas la saisir !
Bebarock