Il y a des jours comme ça, où on se prend tout à coup d'amour pour des images. Lorsque l'on croise leurs chemins, on se demande alors mais qui se cache derrière ? C'est la question que je me suis posée quand lors d'un de mes vagabondages nocturnes sur la toile, j'ai vu et contemplé les photos de Nicolas Vazquez.
Au culot donc, car trop conquise pour ne pas pousser ma curiosité, je lui ai demandé de me parler de lui, de sa passion pour la photo, mais aussi parce qu'un peu jalouse, j'ai eu envie de m'approprier un peu de son art pour le partager à mon tour.
A 28 ans, Nicolas Vazquez traverse d'abord plusieurs étapes avant de suivre le chemin de son père photographe pro. Ainsi il passera d'ingénieur du son où il travaillera 8 ans sur les plateaux TV (Taratata entre autres), avant de s'ennuyer à la banque en tant que coordinateur bureautique et communication, pour enfin tout plaquer pour sa passion, et poursuivre comme régisseur numérique responsable des nouvelles technologies au célèbre et très réputé Studio Rouchon. C'est alors que Dior, Cartier, L'Oréal, Vogue s'inscrivent sur son CV, auquel on pourrait y ajouter graphiste personnel de Milan Vulkmirovic...
Du parfait portrait au shooting mode, d'une gare à quelque quartier insalubre, Nicolas donne vie à des lieux en ruine, fait transparaître l'âme de ses modèles, capture l'instant d'un instant ce qu'ils ont au fond des tripes. Et lorsque derrière son objectif l'artiste piège l'image d'une femme, c'est toute la force de celle-ci, son charisme, sa sensibilité, et sa beauté qui apparaît comme une décontenançante évidence :"...les gens que je shoote sont "naturels" même si je leur demande telle ou telle pose, tel ou tel look de leur stylisme, ils restent eux-même, c'est ça que j'aime shooter, le fake ne m'intéresse pas."
Pour la plupart tatoués et percés, Nicolas travaille avec des modèles qui lui ressemble, parce que ça l'inspire et parce que c'est sa" génération" : "J'voulais essayer de faire de la mode avec des gens qui prennent leur corps pour une toile, qui aiment l'art au point de se le graver dans la peau. J'aime ça, c'est mon truc." me dit-il...
Et si vous trouvez que les tattoos gâchent la féminité, que les piercings sont vulgaires, que les graffitis c'est moche, c'est que vous n'avez pas su comme Nicolas et sa formidable équipe (Emilee Bak pro du make-up et Hùgo Lubin son 1er assistant) , lire et transmettre ce qu'il y a entre les lignes...
Modèle : Kitiza
Dreads : Sooshii / Hair-style : Kitiza
Make-up : Emilee Bak
Modèle : Kitiza
Make-up : Emilee Bak
Hair-style : Skiiny Jack de Bubble Factory
Shooting Goldevent
Modèle : Sooshii
Make-up : Emilee Bak
Nicolas Vazquez
-Pour voir plus de photos de Nicolas Vazquez : www.nicolasvazquez.com
Facebook : http://fr-fr.facebook.com/people/Nicolas-Vazquez/100000988031221